Lacs, cours d'eau et milieu humides

Bande riveraine

La bande riveraine est une « aire tampon » entre le plan d’eau (lac ou autre cours d’eau) et les polluants pouvant se trouver sur votre terrain. Il faut la préserver sur 10 mètres si la pente est inférieure à 30 % et sur 15 mètres pour une pente supérieure à 30 %, et ce, pour réduire l’érosion, filtrer les polluants et prévenir le réchauffement du plan d’eau. 

Notez que, suite à l’entrée en vigueur du règlement 2015-560 , une bande riveraine de 10 à 15 mètres, selon la pente, doit être laissée à l’état naturel. 

Sur la bande riveraine, il est interdit : 

  • de tondre le gazon, de débroussailler ou d’abattre les arbres; 
  • d’utiliser des pesticides et fertilisants chimiques (comme sur tout le territoire de la municipalité); 
  • d’épandre du fumier à moins de 30 mètres d’un plan d’eau et du compost, à moins de 15 mètres d’un plan d’eau ou tout autre engrais même biologique (ex. : poudre d’os), à l’exception des mycorhizes.

Lorsque la bande riveraine a une profondeur de 10 m, la coupe nécessaire à l’aménagement d’une ouverture maximale de 5 mètres de largeur donnant accès au plan d’eau est autorisée. Lorsque la bande riveraine a une profondeur de 15 m, l’élagage et l’émondage nécessaires à l’aménagement d’une fenêtre d’une largeur maximale de 5 mètres sont autorisés, ainsi que la présence d’un sentier ou d’un escalier, d’une largeur maximale de 1.2 mètre, donnant accès au plan d’eau.

La renaturalisation des rives doit se faire avec une combinaison de végétaux représentant les trois strates suivantes : herbes, arbustes & arbres de type indigène et riveraines.

Les mesures suivantes sont fortement recommandées : 

  • utiliser des savons et produits nettoyants sans phosphate; 
  • s’assurer de la conformité de l’installation septique et la faire vidanger aux deux ans; 
  • ne pas modifier l’écoulement naturel des cours d’eau; 
  • éviter d’introduire des plantes exotiques envahissantes (www.nature-action.qc.ca); 
  • se joindre à l’association ou au regroupement visant la protection de votre lac.

La bande riveraine, un ruban de vieCliquez ici !

Les algues bleues

 

Ce qu'il faut savoir sur les algues bleu-vert : Cliquez ici !

Nos lacs

• Lac Quenouille

PLAN DIRECTEUR ET CODE D'ÉTHIQUE DU LAC QUENOUILLE 

Les membres de la Table de concertation du lac Quenouille ont travaillé à l'élaboration d'un code d'éthique et d'un plan directeur du lac visant à assurer la pérennité de ce plan d'eau. 

Dans cet ordre d’idée, les trois municipalités ont participé au programme de Soutien technique des lacs (STL) de Bleu Laurentides du Conseil Régional en Environnement (CRE) des Laurentides. L'objectif de ce programme était de fournir un soutien technique personnalisé aux municipalités et associations de lacs, leur mandat comportait deux volets : 

    • Rédiger un plan directeur du lac dans lequel les différents enjeux et problématiques reliés au lac Quenouille sont identifiés, ainsi que les actions pour y faire face;
  • Mettre sur pied un code d'éthique afin d'harmoniser les différents usages du lac.

 

POUR CONSULTER LA VERSION DÉPOSÉE DU PLAN DIRECTEUR ET DU CODE D'ÉTHIQUE :  Cliquez ici!

 

Mise en place d'une vignette 

Dans le but de préserver la qualité du lac et d'éviter son eutrophisation, un contrôle des véhicules motorisés ayant accès au lac a été mis en place. De ce fait, une vignette est recommandée afin de naviguer sur le lac. 

Les propriétaires de bateau pourront l'obtenir en communiquant avec la Municipalité de Val-des-Lacs.

 

• Lac Supérieur Étude hydrologique et hydraulique

• Lacs de moins de 0.5 km²

Des codes d'éthique ont été élaborés pour les lacs de moins de 0.5 km². Vous pourrez consulter le code d'éthique correspondant au lac de votre choix en cliquant sur les liens ci-bas:

 

• Programme réseau de surveillance volontaire des lacs (RSVL)

Instauré en 2004, le Réseau de surveillance volontaire des lacs (RSVL) permet aux riverains de mieux connaître leur lac et de participer activement à sa protection. 

Ce programme repose sur un partenariat entre le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs et les propriétaires riverains. Il vise une meilleure gestion des plans d'eau, incluant l’évaluation de la transparence, de la chlorophylle et du taux de phosphore pour suivre leur évolution. 

Informations & bilans de santé de nos lacs : www.mddelcc.gouv.qc.ca/eau/rsvl/index.htm

Pour vous impliquer au niveau de la qualité de nos lacs, voici des regroupements qui sont très actifs :

  • Association des propriétaires du lac Quenouille; 
  • Association du lac Boileau; 
  • Association pour la protection de l’environnement du lac Français; 
  • A.P.E.L. Gauthier; 
  • Les Amis du lac Supérieur.

Lacs de la municipalité faisant partie du Réseau de surveillance volontaire des lacs : 

  • Lac-aux- Ours;
  • Lac Équerre;
  • Lac Boileau;
  • Lac Français;
  • Lac Supérieur;
  • Lac Rossignol;
  • Lac Godon;
  • Lac Quenouille;
  • Lac Lauzon.

Rapport du CCE

Le rapport du CCE sur l’usage de dix plans d’eau de la Municipalité de Lac-Supérieur a été déposé en avril 2013 au Conseil municipal et a été présenté à la population au mois d’août 2013.

Vous pouvez prendre connaissance du rapport du Comité consultatif en environnement en suivant ce lien: Rapport du CCE sur les plans d'eau

Comment réduire votre consommation d'eau

D’abord, prenez conscience du volume d’eau que vous consommez. Vous vous situez peut-être dans la moyenne qui est très élevée. D’après les chiffres mentionnés dans la brochure Économiser l’eau chez soi publiée par le gouvernement du Canada en 1998, au Québec, le nombre de litres utilisés par personne par jour, en moyenne, est de 407,2 (88 gallons), ce qui est énorme comparativement à plusieurs autres provinces au Canada. Et «la moitié de ce volume d’eau est inutilement gaspillée». 

Selon la Fondation de recherche de l’AWWA, la répartition de l’utilisation de l’eau à la maison est la suivante : 26,7 % pour les toilettes; 21,7 % pour la lessive; 16,8 % pour les douches; 15,7 % provenant des robinets, sans compter les fuites d’eau qui se chiffrent à 13,7 %. Ces données portent à réfléchir! 

De toute évidence, les toilettes viennent au premier rang en faisant grimper le volume de consommation. Il peut être très judicieux de remplacer les vieilles toilettes ainsi que des appareils voraces tels que les pommes de douche et certains purificateurs d’eau par des modèles moins gourmands, de plus en plus nombreux sur le marché. Bien entendu, si vous diminuez votre consommation dans la maison, mais faites des arrosages excessifs de votre terrain, le problème subsiste. Utiliser du paillis dans vos plates-bandes diminue la nécessité des arrosages fréquents. À cette fin, vous pouvez également réutiliser l’eau de pluie à accumuler dans des bacs ou barils. 

Réparer les fuites des robinets, c’est très important car elles sont souvent la cause d’un énorme gaspillage d’eau pendant de longues périodes. Sachez qu’une goutte d’eau à la seconde peut représenter 10 000 litres d’eau (ou 2 160 gallons), soit suffisamment pour faire la cuisine pendant une année. La plupart du temps, vous n’avez qu’à remplacer une rondelle d’étanchéité trop usée. Et le tour est joué. 

Considérant que la plupart des résidents de la municipalité possèdent des installations septiques, l’autre facteur important à prendre en compte est ce que vous évacuez directement dans ces installations. Les solvants pour nettoyer des pinceaux, la peinture, les produits chimiques pour le nettoyage au quotidien, les huiles à moteur et même l’huile à frire risquent de les endommager. Ces substances sont quasi impossibles à éliminer. D’une part, elles tuent les bactéries nécessaires pour décomposer les matières organiques qui se trouvent dans les eaux usées de sorte que l’épuration s’avère beaucoup moins efficace. D’autre part, elles peuvent aboutir dans nos cours d’eau et causer des torts irréparables. 

Être « écoresponsable » exige de réviser certaines de nos habitudes en optant pour d’autres façons de faire. Par exemple, le vinaigre, le bicarbonate de soude, le borax et le jus de citron peuvent remplacer bon nombre de produits de nettoyage hautement chimiques que nous utilisons sans même connaître les conséquences environnementales néfastes. 

Être « écoresponsable », c’est tenir compte des nappes d’eau souterraines qui nous approvisionnent en eau. Il est donc recommandé de faire analyser votre eau deux fois par an ou au moins une fois par an.